LA DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL

 

Les origines.

​En cherchant les origines de la division sexuelle du travail, nous nous sommes posés la question de cette division à l'aube de l'humanité. Il y a beaucoup de fantasmes, de stéréotypes concernant la répartition des tâches entre les hommes et les femmes à l’époque de la préhistoire. Dans l'inconscient collectif, la femme serait plutôt cantonnée au rôle de génitrice, qui ne s’occuperait que des enfants et de la cuisine alors que l’homme lui, ne ferait que chasser.
On peut se dire qu’à priori la femme était immobile à cause de la grossesse, de l’accouchement souvent difficile voir mortel et de l’allaitement qui pouvait durer 4 ans… tout cela pouvait limiter les possibilités de déplacement.

Depuis le milieu du XIXe siècle, les préhistoriens et les paléontologues cherchent à repenser et à réévaluer la place respective des femmes et des hommes à cette époque. Face à ces préjugés, ils proposent de nouvelles hypothèses et se sont demandés par exemple, si la femme préhistorique s’occupait de la fabrication des outils. Ils mettent ainsi en place différents procédés pour essayer de trouver des preuves et repenser la place de la femme dans la préhistoire :

Nous présentons plusieurs extraits d’une conférence de Claudine Cohen qui est une philosophe et historienne des sciences françaises, spécialiste de l'histoire de la paléontologie et des représentations de la Préhistoire. (Voir son livre Femmes de la préhistoire.)
Dans cette conférence donnée en 2018 à l'Université Populaire d'Arcueil, elle parle ici de différents procédés :
(A visionner jusqu'à 40minutes et 55 secondes.)

En continuant le visionnage jusqu'à 42 minutes et 05 secondes, Claudine Cohen parle d’un autre procédé qui s’appelle la "Tracéologie". Elle démontre avec ce procédé que les femmes étaient toutes aussi capables de faire et d’utiliser des outils : elles pouvaient s'adonner aux mêmes activités que les hommes, à savoir la chasse.
A la suite, extrait à visionner jusqu'à 46 minutes et 10 secondes, elle avance l'hypothèse que la femme s’occupait de la cueillette, du tissage, de la fabrication de corde et de panier.

Dans ce quatrième et dernier extrait de sa conférence (extrait à visionner jusqu'à 51 minutes et 25 secondes), elle fait un inventaire des activités féminines de l’époque :

 

Tout cela reste des hypothèses et il est assez difficile de savoir précisément qui faisait quoi à cette époque. Au vu des conditions de vie difficiles, on pourrait penser que ces sociétés étaient des sociétés égalitaires où tout le monde était solidaire les uns des autres. Par exemple, dans la chasse au gros gibier, toutes les forces devaient être mobilisées.

La division sexuelle du travail.

D'après Danièle Kergoat...
Dans l'article "Division sexuelle du travail et rapports sociaux de sexe" :

La Division Sexuelle du Travail est une notion qui « a d’abord été utilisée par des ethnologues pour désigner une répartition complémentaire des tâches entre les hommes et les femmes dans les sociétés. » Des femmes anthropologues ont démontré par la suite « qu’elle ne traduisait pas une complémentarité des tâches mais bien la relation de pouvoir des hommes sur les femmes. »

« Façonnée dans d’autres disciplines comme la Sociologie, (...) la division sexuelle du travail est devenue au fil du temps "un concept analytique" : la division sexuelle du travail est la forme de division du travail social découlant des rapports sociaux de sexe. »

Elle est caractérisée par l’assignation prioritaire « des hommes à la sphère productive et des femmes à la sphère reproductive ainsi que l’appropriation par les hommes des fonctions à forte valeur sociale ajoutée (politique, religieuse, militaire…). Cette forme de division du travail est organisée selon deux principes : le principe de séparation (travaux d’homme et travaux de femme) et le principe hiérarchique (un travail d’homme "vaut" plus qu’un travail de femme) ».

Ces principes sont valables pour toutes les sociétés connues dans le temps et dans l’espace, ce qui permet à certains d’affirmer qu’ils existent sous cette forme depuis le début de l’humanité.

Dans le chapitre "La division du travail entre les sexes" dans Le monde du travail de Jacques Kergoat et al. :

« Peu à peu, la division sexuelle du travail s’est imposée comme une forme à part entière de la division sociale du travail, au même titre que la division entre travail manuel et travail intellectuel (...). Les travaux des historiens ou ceux des ethnologues montrent que, s'il y a toujours division du travail entre les hommes et les femmes, les modalités de cette division du travail varient énormément dans le temps et dans l'espace. (...) Cependant la hiérarchie entre la valeur du travail masculin et la valeur du travail féminin ne se modifie jamais. Toutes les sociétés reconnaissent au travail des hommes, aussi semblable soit-il à celui des femmes ou de certaines femmes, une valeur supérieure. (...) Si tel est le cas, c’est bien parce que la division sexuelle du travail n’existe pas en tant que telle mais comme produit de ce type particulier de rapports sociaux que sont les rapports sociaux de sexe. Et qui dit rapports sociaux dit rapports antagoniques : la division du travail social entre les sexes se fait non pas de façon inéquitable (ce qui renverrait à un problème de justice sociale), mais de façon antagonique (ce qui renvoie à un problème d’égalité). » (p. 324)

 

ET EN MUSIQUE ?

Dans l’antiquité, les femmes musiciennes n’étaient pas rares. Elles dansaient, jouaient de tous types d’instruments : de la flûte, des percussions… et étaient associées aux plaisirs terrestres.

Puis l’église médiévale et moderne a contrôlé et bridé les femmes musiciennes. La musique, et plus particulièrement la musique sacrée, est devenue une occupation masculine, à l’exception des moniales qui pouvaient produire des pièces pour leur communauté. Néanmoins, cette pratique était le fait d’une enclave au sein des institutions religieuses, les femmes étant généralement exclues des productions musicales dans les églises et cathédrales. A partir du XIIe siècle, la plupart des musiciens étaient formés dans les maîtrises auxquelles les filles n’avaient pas accès. Autre exception notable : les trobairitz dans le sud de la France. Celles-ci, premières compositrices de musique profane ou sacrée, étaient issues de la noblesse et appartenaient donc à la société courtoise.

Alors que l’iconographie musicale des XVe et XVIe siècles nous montre qu’à cette époque les femmes pouvaient jouer de la flûte, de la harpe, du psaltérion, du tambour, de la trompette… au même titre que les hommes. Il a peu à peu été interdit aux jeunes filles de bonne famille de jouer de certains instruments.


Maître des demi-figures, vers 1530, "Les trois musiciennes"

Au XIXe siècle, elles apprenaient la musique pour divertir et accompagner les dîners mondains, mais pas pour en faire leur métier. Le choix des instruments était alors très limité : si une jeune fille avait une belle voix, elle chantait, sinon elle pouvait jouer du piano ou de la harpe, « mais en amazone pour ne pas écarter les jambes ». Ce choix était dicté par les mœurs de l’époque. Les instruments à vent étaient généralement proscrits car le fait de placer le bec ou l’anche dans la bouche avait une connotation sexuelle trop prononcée. De plus, souffler déformait le visage des instrumentistes. Seule la flûte traversière était envisageable, puisque les lèvres étaient délicatement posées sur l’embouchure. Dans la famille des cordes, le violon était admis, mais parfois joué sur les genoux. En effet, il ne fallait pas trop bouger… L’alto était déjà considéré comme trop grave, ne parlons pas du violoncelle qui se tient entre les jambes, ou de la contrebasse, beaucoup trop imposante ! Les percussions enfin, qui nécessitent de mettre le corps en mouvement et de faire du bruit, sont tout bonnement impensables pour les femmes de l’époque (De Laleu, 2018).

Et maintenant ?

Le schéma traditionnel qui consiste à répartir les instruments par genre est encore d’actualité. Si l’on regarde par exemple le palmarès des Victoires de la Musique Classique, les artistes lyriques récompensés sont majoritairement des femmes, alors que du côté instrumental, les hommes « dominent » très largement. Les filles chantent, les garçons jouent. Plus frappant encore, depuis la création des Victoires, aucune compositrice n’a été récompensée.
Au XXe siècle, les femmes commencent à prendre de la place dans la sphère publique. Elles peuvent enfin envisager de se professionnaliser, ce qui était auparavant réservé aux hommes, les femmes devenant le plus souvent enseignantes. On retrouve encore souvent cette division, les conservatoires et écoles de musiques ayant beaucoup de professeures alors que les orchestres sont encore très majoritairement masculins.

Quelques chiffres sur la pratique musicale en France :

D'après le livre de Catherine Monnot La harpe et le trombone, publié en 2012 :

« - 34% des Françaises ont pratiqué une activité musicale en amateur dans leur vie contre 29% des hommes (...)
 - Les filles représentent 56% des effectifs en école de musique. Toutes structures musicales confondues (publiques et privées) plus de 6 élèves sur 10 sont des filles (...)
 - Elles sont plus attachées à la pratique, avec un taux d’abandon de 28% contre 38% chez les garçons (...)
 - En conservatoire, elles sont 54% à avoir commencé un instrument avant l’âge de 7 ans contre 44% chez les garçons (...)
 - Elles font d'avantage l'objet de l'héritage d'une pratique artistique (17% des 14-28, 10% chez les garçons) (...)
 - Les filles sont majoritaires dans les "petites classes" et minoritaires dans les CNSM (60% de garçons). Elles sont sous-représentées dans les formations d'ensemble, moins nombreuses au sein des structures professionnalisantes. Elles ont aussi moins de chance d’intégrer un poste d’interprète (22% contre 44% des hommes) (...)
 - La profession d’instrumentiste est la moins féminisée du milieu artistique (17% tous styles confondus). Elles sont 44% au sein de la musique savante mais plus que 31,9% parmi les 6000 musiciens d’orchestres permanents français et ne représentent que 20% des solistes. Elles demeurent très minoritaires parmi les instruments à vent (15% en bois et 2% en cuivres) qui ont tous la fonction de solistes. Au contraire, elles sont majoritaires en violon et quasiment à égalité avec les hommes en alto, des instruments qui offrent pour la plupart des postes de tuttistes, moins bien considérés puisqu’ils n’assurent l’exécution d’un morceau que de façon collective (...)
 - Les hommes sont à la tête des institutions, comme en France où, entre 2012 et 2016 ils sont à la tête de 89% des maisons d'opéra et 72% des scènes nationales. (...)
 - Historiquement, les plus grands orchestres professionnels ont été majoritairement ou exclusivement masculins. Le Philharmonique de Vienne, par exemple, n'a accepté une femme à un poste permanent qu'en 1997, bien plus tard que d'autres orchestres comparables (...)
 - Alfred Willener, sociologue, résume ainsi la situation : "plus un rôle d’instrumentiste a charge d’encadrement, moins facilement il sera confié à une femme". »

Les pionnières ne doivent souvent leur place qu’à la méthode du « paravent », servant au départ à éviter toute influence entre membres du jury et candidats, mais qui a profité aux femmes en leur permettant de cacher leur appartenance de sexe.
Dans une chronique de septembre 2017, Aliette de Laleu nous parle de cette méthode et pose une question ouverte : le paravent est-il efficace pour féminiser les orchestres ?

En France, il a fallu attendre les années 1970 pour que les classes de hautbois, clarinette et basson ouvrent leurs portes aux femmes, et les années 1980-90 pour qu'elles puissent suivre des cours de cuivres.

Le sexe des instruments.

Dans l’imaginaire collectif, un certain nombre d’instruments sont genrés. Aujourd'hui, on attribue par exemple les cuivres et percussions aux hommes et la flûte et la harpe aux femmes. Ce phénomène peut s’expliquer à la fois par le son des instruments eux-mêmes et par la représentation construite dans l’imaginaire collectif. Le son de la flûte et de la harpe est perçu comme doux et aigu, il a tendance à être associé au féminin et il plairait alors plus aux filles ; tandis que le son des cuivres est perçu comme moins délicat, donc généralement associé aux garçons.

Les conservatoires semblent faire des efforts pour ne pas créer de différences entre les femmes et les hommes mais, dans un milieu où les inégalités sont si marquées, il y a encore du chemin à faire. « Lors de mon premier concours d'entrée au CNSM en section cuivres, l'un des membres du jury m'a dit : c'est pas mal pour une fille, mais il faudrait réfléchir à un autre instrument... » témoigne une jeune musicienne.

Il existe cependant de plus en plus de "transgressions" dans le choix de l’instrument, plus ou moins bien acceptées en fonction du milieu socio-culturel et du sexe de l’instrumentiste. Une fille jouant du trombone sera globalement mieux acceptée par ses pairs qu’un garçon jouant de la flûte, qui pourrait être victime de moqueries d'autres garçons de son entourage.

Les qualités techniques et artistiques attribuées à chaque sexe.

Hyacinthe Ravet, dans son livre Musiciennes (voir la lecture de Catherine Marry) :

« De nos jours, les filles se pensent plus perfectionnistes, plus attentionnées au morceau et plus soucieuses de bien faire que les garçons, qu’elles décrivent comme fonceurs, désinhibés, sans peur des conséquences ou de l’échec et capables de se lancer quoi qu’il en soit. (...)
On constate la Permanence d’une représentation collective et pédagogique qui place les filles du côté du travail, de l’assiduité et du sérieux, alors que les garçons sont à la fois considérés comme plus négligents, moins appliqués mais aussi plus créatifs. (...)
Beaucoup de filles auraient un problème d’estime de soi et de gestion du stress, se montrant plus soucieuses d’un possible échec que des réussites passées. »

Penchant pour l’autocritique qui touche aussi des compositrices célèbres, telle « Germaine Tailleferre (1892-1983) qui "détestait sa musique aussitôt qu’elle était terminée" encore Nadia Boulanger (1887-1979) décidant d’arrêter son activité créatrice au profit de la théorie et de l’enseignement. "(...) Lorsque j’ai décidé d’abandonner la composition, c‘est que je savais que jamais je n’aurais été un grand génie" » (Monnot, 2012, chap. II). Ou Clara Schumann, elle écrit dans son journal en 1839 : « Il fut un temps où je croyais posséder le talent de la création, mais je suis complètement revenue de cette idée, une femme ne doit pas prétendre composer - aucune n'a encore pu le faire et cela devrait être mon lot ? Ce serait une arrogance que seul mon père autrefois m'a donnée. »

Si les jeunes musiciennes savent désormais quitter la sphère familiale et domestique pour investir l’espace public, « elles conquièrent la scène, se produisent dans les salles de concerts qui leur ont longtemps été fermées et jouent aux côtés des garçons, sur un pied d’égalité avec eux. Elles sont ainsi désormais perçues comme des membres sinon toujours légitimes, tout au moins comme des figures de plus en plus fréquentes des formations d’orchestres amateurs et professionnels. Cependant, comme elles continuent de respecter dans leur grande majorité les frontières sexuées entre les instruments, elles occupent différemment ces nouveaux terrains musicaux et se dirigent préférentiellement vers les formations de bois ou de cordes féminins, au détriment des groupes de jazz ou de cuivres qui demeurent très majoritairement masculins » (Monnot, 2012, chap. IV).

Sur le plan professionnel.

La division sexuelle du travail artistique prend également racine dans l’organisation de la vie domestique elle-même. La situation professionnelle des femmes interprètes dépend fortement de leur situation familiale. Si elles vivent en couple et/ou avec des enfants, la gestion des tâches domestiques va généralement modifier leurs possibilités professionnelles. Le degré d’homogamie des couples n’y est pas non plus indifférent, le fait d’avoir un compagnon ou un conjoint musicien n’étant pas sans incidence sur la professionnalisation. Cela peut même avoir une influence négative sur la carrière des femmes : par exemple si les deux candidats recherchent en même temps un emploi, le couple se trouve alors en concurrence, notamment lors des concours d’orchestre.

Dans la musique classique, les femmes exercent leur métier dans un univers où elles sont relativement nombreuses, en particulier dans certaines familles d’instruments à l’image sociale traditionnellement « bourgeoise » (le piano et les cordes).  Elles y deviennent souvent enseignantes, occupant un emploi stable, aux horaires le plus souvent fixes. Leurs « choix » matrimoniaux reproduisent plutôt un schéma de partage des rôles entre hommes et femmes caractéristique de la bourgeoisie : l’univers masculin est généralement associé à celui de la production, tandis que la sphère féminine recouvre l’espace du foyer et l’univers de l’enfance ou bien les activités culturelles.

Et en musiques actuelles ?

Les secteurs des musiques actuelles et du jazz sont loin d’être les plus paritaires. A titre d’exemple, parmi les compositeurs inscrits à la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM) en 2015, 8% seulement étaient des compositrices. En 2016, seulement 10% des scènes de musiques actuelles étaient dirigées par des femmes tandis qu’en 2012, les enseignantes en musiques actuelles en conservatoire représentaient 13% des effectifs (et 4% dans les Conservatoire à Rayonnement Régional).


MaMA. (2019) "Les Femmes dans la musique – Et maintenant, on fait quoi ?"

Un état de fait qui se forge apparemment dès l’apprentissage, du choix de l’instrument de musique à l’orientation professionnelle.
On s’aperçoit que les musiques actuelles et le jazz sont les deux secteurs les plus discriminants parmi toutes les professions artistiques.
Néanmoins, ces inégalités sont encore difficiles à mesurer de par le faible nombre de statistiques disponibles.

 

WEBOGRAPHIE :

ACHAMBAULT DE BEAUNE, Sophie. (2014). « Aux origines de la division du travail », dans Pour la science n°445, "L'odyssée humaine, Les moteurs cachés de notre évolution", novembre 2014. [en ligne, pour les abonnés]

CHARNET, Agathe. (2018). « Egalité femmes/hommes dans la musique actuelle : "tout passe par la formation" », dans le blog ecoleduspectacle.. [en ligne]

CLASSICAGENDA. (2020). Qui sont les gagnants des Victoires de la musique classique 2020 ?. [en ligne]

COHEN, Claudine. (2016). Femmes de la Préhistoire. Paris : Belin, coll. Histoire. [présentation en ligne]

COHEN, Claudine. (2018). Femmes de la Préhistoire​. Conférence à l'Université Populaire d'Arcueil. [vidéo en ligne]

DE LALEU, Aliette. (2016). « Femmes et musique classique : les 5 questions qui fâchent », sur France Musique. [émission en ligne]

DE LALEU, Aliette. (2017). « Le paravent dans les auditions d’orchestre facilite-t-il l’embauche de musiciennes ?​ » sur France Musique. [émission en ligne]

DE LALEU, Aliette. (2018). « Musique : malheureusement, les instruments ont un sexe«  », sur Slate.fr. [en ligne]

GUYOMARD, Fanny. (2019). « Les instruments ont-ils un genre ? », dans La lettre du musicien, n°527. [en ligne]

KERGOAT, Danièle. (1998). « La division du travail entre les sexes », dans KERGOAT Jacques, BOUTET Josiane, JACOT Henri & LINHART Danièle, Le monde du travail, Paris : La Découverte, coll. Textes à l’appui, pp. 319-327.

KERGOAT, Danièle. (2001). « Division sexuelle du travail et rapports sociaux de sexe​ », dans BISILLIAT Jeanne & VERSCHUUR Christine, Genre et économie : un premier éclairage, Genève : Graduate Institute Publications, pp. 78-88 [en ligne]

Maître des demi-figures. (1530 environ). Les trois musiciennes. [tableau en ligne]

MaMA. (2019). « Les Femmes dans la musique – Et maintenant, on fait quoi ? ». [en ligne]

MARY, Catherine. (2014). « Hyacinthe Ravet, Musiciennes. Enquête sur les femmes et la musique », dans Travail, genre et sociétés, 2014/1 n°31, La découverte, pp. 233-236. [en ligne]

MONNOT, Catherine. (2012). De la harpe au trombone, Apprentissage instrumental et construction du genre. Rennes : Presses Universitaire de Rennes, coll. Le sens social. [en ligne]

RAVET, Hyacinthe. (2011). Musiciennes. Enquête sur les femmes et la musique. Paris : éd. autrement.

ROKSETH, Yvonne. (1935). « Les femmes musiciennes du XIIe au XIVe siècle. », dans Romania, tome 61 n°244, pp. 464-480. [en ligne]

SEGALEN, Martine & JACQUARD, Albert. (1971). « Choix du conjoint et homogamie », dans Population, 26e année, n°3, pp. 487-498. [en ligne]

WARSZAWSKI, Jean-Marc. (2019). « Schumann Clara 1819-1896 », sur Musicologie.org [en ligne]

 

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