Cette étude essaye de chercher, au-delà des clichés médiatisés qui existent sur les musiques des Balkans, comment les musiciens eux-mêmes vivent leur musique, comment ils la pensent et se la transmettent, afin d’en comprendre les mécanismes et d’en dégager les singularités.

Dans toute musique de tradition orale une question se pose lorsqu’elle est détachée de son contexte d’origine : comment lui faire (re)prendre du sens, quel équilibre choisir entre connaissance des pratiques et adaptation au nouveau contexte. Si notre but est de développer l’enseignement des musiques des Balkans en France, il faut donc analyser ce transfert culturel, qui nous amène à la question des choixpédagogiques.