Historiquement, l’art a toujours été au service d’une autorité de tutelle, d’abord religieuse, puis laïque. On conçoit mal une créativité bridée, privée de liberté. Y a- t- il une liberté pour l’Art et pour l’Artiste ? Comment la préserver, voire la cultiver ? Cette question fondamentale de la liberté apparaît comme essentielle pour guider le choix des instances qui orientent, régissent et financent la vie culturelle de notre époque, ainsi que pour les établissements spécialisés d’enseignement artistique, et jusqu’aux enseignants eux-mêmes, qui mettent leur savoir et leur savoir-faire au service de la musique en général et du chant en particulier, activité qui place tout un chacun devant une paradoxale nécessité de liberté.